Ce qui vous énerve sur la route : Flamands et Wallons sur la même longueur d’ondes

L’organisation flamande VAB (Vlaamse Automobilistenbond) a sondé récemment 3 540 personnes en Flandre au sujet des comportements en voiture. En tête de ce qui les énerve le plus, on retrouve l’oubli du clignotant, mentionné par 66,9% des sondés. Viennent ensuite ceux qui collent les autres automobilistes (66%) et ceux qui occupent longtemps la voie du milieu ou de gauche sur les autoroutes (65%). Le top cinq est complété par l'usage du téléphone portable au volant (60%) et l’utilisation dangereuse des trottinettes (électriques) (42%).

En janvier dernier, Touring publiait une enquête similaire côté wallon, réalisée auprès de 1 200 personnes. Et la tête du classement était la même. Chez 65% des sondés, l’absence de clignotant est cité comme le comportement le plus énervant. Touring signale même que 4 conducteurs sur 10 changent de bande sur l’autoroute sans le signaler et 6 sur 10 ne le font pas en sortant du rond-point… 

L’oubli d’un clignotant peut pourtant vous coûter 58 euros (plus des frais). 

En Wallonie, la conduite sur la bande du milieu (59%) arrive en troisième position aussi, précédée par l’usage du téléphone au volant (63% des sondés). Suivent la conduite agressive (55%), les automobilistes qui collent les autres (51%) (encore) et les excès de vitesse (50%).

Les cyclistes pointés du doigt

Le dernier sondage de VAB nous indique aussi que 68% des personnes interrogées souhaiteraient que les sanctions soient plus dures en cas d’utilisation du téléphone au volant, même si on rappelle que l’amende s’élève déjà à 174 euros, pour les automobilistes comme pour les cyclistes.

L’enquête va plus loin encore et montre également un agacement des automobilistes envers les cyclistes. Ainsi, pas moins de 95% des sondés signalent être irrités par certains de leurs comportements : rouler sans feu dans le noir arrive en tête (70%), de même que les dangers des vélos électriques et leur vitesse (63%) et l’usage du téléphone à vélo (51%). 

Un paradoxe

Si les sondés critiquent les autres automobilistes, ils indiquent finalement faire eux-mêmes « partie du problème ». Ainsi, 25% est gêné par les excès de vitesse mais 28% admet conduire parfois trop vite… Et si 36% des interrogés disent être énervés par les piétons qui traversent sans autorisation, 20% reconnaissent faire pareil.

L’amélioration de la situation passe donc par une prise de conscience et un plus grand respect de chacun et chacune !